lundi 19 avril 2010

Recette de crème au chocolat maison...

Pour vos papilles mais aussi par plaisir, j'ai choisi cette recette facile à réaliser !


Bon appétit !

Ingrédients nécessaires

  • 100 g de chocolat noir

  • 3 cuillères à soupe de sucre en poudre

  • ½ verre de lait

  • 3 cuillères à soupe de Maïzena

  • 1 grosse cuillère à soupe bien bombée de beurre




  • Préparation

    1° Faire fondre le chocolat en petits morceaux dans un peu de lait sur feu doux.

    2° Ajouter le restant de lait chaud et sucré avec les 3 cuillères de sucre.

    Laisser cuire quelques minutes en tournant à la cuillère de bois ou au fouet à main.

    3° Dans une casserole à fond épais, faire fondre le beurre et ajouter la Maïzena sans cesser de tourner jusqu’à ce que le mélange soit parfaitement lisse.

    4° Retirer du feu et verser doucement le chocolat bouillant en tournant très rapidement.

    5° Quand l’ensemble de la crème a bien épaissi, remettre un court instant sur feu doux en tournant.

    6° Laisser refroidir avant de placer au réfrigérateur.




    Pour d'autres recettes gourmandes :
    http://www.chocolat-delice.com/creme_au_chocolat_maison.html

    Le cacao et le chocolat de la cueillette au produit fini.



    1.La cueillette

    La cueillette du cacao a généralement lieu entre le mois d’Octobre et le mois de Mars. Elle s’effectue à la main avec beaucoup de précautions. On utilise à cet effet des outils très tranchants avec de longs manches permettant d’atteindre les fruits les plus hauts. Il s’agit de ne pas blesser les troncs et de ne pas endommager les fleurs et les fruits restants sur l’arbre.
    Il est important de choisir le bon moment afin que les fruits soient arrivés à maturité car les graines doivent impérativement se détacher sans difficulté. On effectue généralement une deuxième récolte, mais elle est de moindre importance.

    2.La fermentation

    Lorsque l’on ouvre la cabosse, on découvre les graines blotties dans la pulpe blanche et humide. Elles changent progressivement de couleur, passant du violet au marron.
    Dans les plus brefs délais et avec délicatesse, on enlève les graines de la pulpe, puis on les jette dans un panier. Si elles restaient dans la pulpe, elles commenceraient très rapidement à germer.
    Grâce à l’action du soleil, les graines transpirent et la fermentation commence. De son côté, la pulpe se transforme en alcool qui à son tour devient de l’acide acétique.
    La fermentation empêche les graines de germer. Les graines de couleur jaunâtre passent alors à une teinte chocolat qui devient très appétissante. Peu à peu, les substances amères disparaissent pour faire place à la merveilleuse odeur du chocolat.
    C’est lorsque les graines sont fermentées qu’elles ont droit à l’appellation de fèves de cacao.
    Pour la fermentation des graines, il existe deux procédés, l’un consiste à placer ces graines sur de larges feuilles de bananiers, tandis que l’autre qui permet de traiter de plus grandes quantités, utilise de grandes caisses en bois.



    3.Le séchage


    Si on laissait les fèves en l’état après fermentation, elles ne tarderaient pas à moisir. Il est donc impératif de les sécher très rapidement.
    Ce séchage se fait en plein soleil. Les fèves sont étalées sur une épaisseur de 10 centimètres environ et fréquemment remuées. Pour un séchage correct, il faut compter une semaine à peu près.
    La cueillette du cacao a généralement lieu entre le mois d’Octobre et le mois de Mars. Elle s’effectue à la main avec beaucoup de précautions. On utilise à cet effet des outils très tranchants avec de longs manches permettant d’atteindre les fruits les plus hauts. Il s’agit de ne pas blesser les troncs et de ne pas endommager les fleurs et les fruits restants sur l’arbre.



    4.La conservation des fèves



    Pour une conservation optimale, les fèves sont enfermées dans des sacs de jute puis stockées dans des entrepôts climatisés. Une vérification de leur qualité est effectuée en introduisant un tube en acier dans le sac pour en retirer une petite quantité de fèves.
    Dès que l’on s’est assuré que le produit est sain et de bonne qualité, le contenu des sacs est transféré dans un silo. L’aération, la température ainsi que l’hygrométrie sont très contrôlées pour une excellente conservation.




    5.Nettoyage des fèves


    Il reste toujours des impuretés mélangées aux fèves et il s’agit de les éliminer.
    Pour cela, les fèves doivent subir des opérations qui consistent à leur faire subir des courants d’air puissants, des expositions à des champs magnétiques, des brossages etc...

    6.Torréfaction des fèves


    Pour la torréfaction, deux procédés existent. On peut, soit débarrasser les fèves de leurs enveloppes puis les broyer avant de les torréfier, soit on les torréfie entières et c’est au cours de cette opération que les enveloppes se détachent toutes seules. C’est au cours de cette opération que tout l’arôme du chocolat se développe.


    7.Broyage et affinage des fèves


    Aussitôt refroidies, les fèves subissent une opération de broyage. A l’aide d’un fort courant d’air en cours d’opération, on sépare les différentes parties de la fève. D’un côté, les débris provenant de l’enveloppe, et de l’autre, les brisures de la fève. Les débris des enveloppes sont utilisées dans l’industrie chimique afin d’en extraire de la théobromine.
    Après ce premier broyage, on passe à un second à seule fin de séparer le beurre de cacao de la poudre elle-même.
    On nomme "grué" , la brisure de fèves. Ce "grué" est introduit dans des presses hydrauliques qui en expriment la matière grasse, c’est-à-dire le beurre de cacao. La partie restante est alors finement broyée et devient de la poudre de cacao. Le beurre de cacao doit encore subir quelques opérations de nettoyage, puis refroidi et séché, il peut se conserver très longtemps.
    Avant d’être réduits en poudre, les tourteaux demandent encore à être alcalinisés, puis on leur adjoint du carbonate de calcium ou parfois de la potasse pour leur permettre d’adoucir le goût trop prononcé du produit. Cet apport est important afin de rendre plus soluble la poudre et lui éviter de surnager dans les liquides.


    8. Affinage et conchage


    Afin de lui donner son goût caractéristique, il est important de faire quelques ajouts au cacao. On se sert par exemple de café, de vanille, de crème fraîche, de beurre de cacao s’il n’y en a plus assez, etc..
    Les différents ingrédients sont alors mélangés dans un appareil à une température d’environ 50°C, puis le mélange passe dans un broyeur qui le réduit en fines particules. Les particules finissent enfin dans un laminoir qui les transforme en une fine poudre de chocolat. Il n’y a plus qu’à gratter les rouleaux du laminoir pour récupérer cette poudre.
    Pour obtenir un produit de haute qualité, il convient de procéder au "conchage". Cette opération, qui se passe dans conches rotatives, permet de supprimer encore de l’humidité, c’est le conchage à sec. Ensuite, l’ajout de beurre de cacao fluidifie la pâte qui devient plus onctueuse, c’est le conchage liquide. Pour un moulage de qualité on rajoute de la lécithine.
    Afin de donner un bel éclat soyeux au chocolat il convient de lui faire encore subir quelques opérations. Tout d’abord, on le laisse refroidir pendant quelques heures puis lorsqu’il atteint 28°C, on le fait réchauffer jusqu'à 32.C. Ce procédé permet au chocolat d’être satiné et cassant juste comme il faut. A partir de ce moment, on peut le mouler pour le transformer en tablettes qui ne demandent plus qu’à être emballées puis dégustées. L’opération, qui consiste à donner cette belle apparence satinée au chocolat, s’appelle le tempérage.


    Histoire du chocolat - L'essor.

    En 1770 fut fondée la Compagnie française de chocolats et thés Pelletier. Mais il fallut attendre 1776 pour que le roi Louis XVI accorde le droit de commercialiser le chocolat.
    Dans la seconde moitié du XIXème siècle, on vit les chocolateries se multiplier non seulement en France mais aussi à l’étranger. La France, cependant, était lourdement pénalisée par les taxes qui frappaient le cacao et le sucre. Au début du XXème siècle, ce pays qui avait été le premier importateur de cacao, ne fut plus que le quatrième.
    Le chocolat avait conquis le monde et il se déclinait sous forme de boissons et de desserts grâce à l’invention du chocolat en poudre. Le chocolat noir en tablette ainsi que le chocolat au lait furent lancés par la marque anglaise Cadbury.
    La première barre fourrée arriva sur le marché grâce à l’invention de l’Américain Forrest Mars. Il fallut attendre 1810 pour qu’un français invente une machine à broyer les fèves de cacao et rende possible leur réduction en une poudre très fine. Jusqu’ici, on se servait de meules en pierre ou en fer.
    Ce serait les italiens qui, les premiers, auraient pris l’appellation de "chocolatiers". Ils vendaient leur chocolat sur les marchés en le proposant dans de grands chaudrons. Van Houten se fit connaître en 1828 en proposant une fine poudre séparée du beurre de cacao. Les Suisse se distinguèrent dans le métier de chocolatier et ils sont considérés comme les véritables inventeurs du chocolat.
    Frédéric II de Prusse avait l’habitude de consommer son chocolat accompagné de moutarde et de poivre ! Il interdit l’importation de ce qu’il considérait comme un produit de luxe pour des raisons économiques.

    Histoire du chocolat




    Les régions d'origine du chocolat

    Les premiers Européens à découvrir et à apprécier le cacao furent les Espagnols et les Portugais. Ils en eurent la primeur pendant environ un siècle. C’est ainsi qu’ils en firent de nombreuses plantations dans leurs colonies d’Amérique. Le cacaoyer ayant besoin de chaleur et d’humidité pour s’épanouir, on le trouve dans des pays tels que, Madagascar, la Martinique, la Côte d’ivoire, le Sri Lanka, l’île de Java, le Vénézuéla , l’Amazonie…

    Comme le café, les arômes diffèrent d’une région à l’autre.

    Différentes catégories de fèves.

    En Afrique, on trouve les Forasteros qui sont des fèves à l’arôme corsé alors que les Griolos d’Amèrique du Sud sont surtout parfumées.
    Les Trinitarios des Antilles sont un compromis entre les deux premières.

    Chocolat, chocolat, que de bêtises n’a-t-on pas dit sur toi !

    Il fut un temps, dans les colonies espagnoles du Mexique, où les consommateurs de chocolat étaient accusés de pactiser avec le Diable et des prêtres furent excommuniés parce que les fidèles assistaient à la messe en buvant du chocolat ! Cette pratique était formellement prohibée par l’Église.
    Si la consommation de chocolat fut considérée comme étant un péché mortel, quelques décennies plus tard, elle fut au contraire très recommandée pour l’amélioration de la santé.

    Histoire du chocolat - Gourmandise, monnaie ou offrande ?


    Lorsque les Aztèques découvrirent les fèves de cacao, ils surent rapidement en tirer un breuvage très apprécié pour son côté gustatif et reconstituant. Ils donnèrent le nom de "cacahuati" à ces graines et eurent l’idée de s’en servir comme monnaie d’échange. C’est de cette façon que les seigneurs Aztèques se faisaient payer leurs taxes, preuve de l’énorme succès de cette délectable boisson. Lorsque les Toltèques furent vaincus par les Aztèques en 1325, ils connaissaient déjà le cacao depuis au moins 1000 ans.

    Les Mayas, qui connaissaient les fèves de cacao depuis très longtemps, les utilisaient comme monnaie d’échange, comme boisson, mais peut-être également comme nourriture car en écrasant soigneusement les graines, on obtient une purée épaisse et riche en matières grasses. Il est d’ailleurs possible qu’elle ait servi d’aliment solide aux populations de cette époque. Les dieux Aztèques reçurent du cacao en guise d’offrande. L’Histoire ne dit pas s’ils succombèrent au péché de gourmandise !

    Histoire du chocolat - Le cacao de terre.

    Les indiens s’étaient aperçus que les fèves n’avaient pas du tout le même goût lorsqu’elles étaient fermentées. En effet, en tombant dans la vase sur le sol, et grâce à la chaleur et l’humidité elles fermentaient puis finissaient par pourrir.
    Or, si elles restaient à fermenter pendant environ une semaine et qu’on les rinçait bien soigneusement, elles développaient un très agréable goût de cacao.
    Les indiens eurent donc l’idée de récolter les fruits avant qu’ils ne tombent et ils les battirent dans la terre humide pour les faire fermenter. Il suffisait ensuite d’enlever les morceaux de cabosses pourries et de les laver à grandes eaux.
    L’opération suivante consistait à laisser sécher les fèves au soleil pour ensuite les faire griller. Ce procédé évitait le risque de les voir moisir. Pour parachever le travail et supprimer toutes les fibres qui auraient encore pu rester, les indiens les étalaient et les piétinaient longuement.
    C’est parce qu’ils les avaient fait fermenter sur le sol humide que les indiens surnommèrent ces fèves, "cacao de terre".
    Une fois grillées, pilées puis pétries, les boules de cacao servaient soit à l’alimentation, soit à la boisson.
    Les indiens pouvaient dans certains cas en mélanger une partie à de l’eau et y ajouter un peu de farine de maïs, mais aussi s’ils pouvaient se le permettre, un peu de miel.

    Histoire du chocolat - Une boisson rafraichissante

    Les indiens de l’Orénoque avaient pour habitude de récolter les fruits verts du cacaoyer et d’en recueillir le jus très rafraîchissant. Cortés disait que cette boisson désaltérante et fortifiante était très utile à ses soldats puisque, d’après lui, un seul verre suffisait à se rafraîchir pendant toute une journée.

    http://www.chocolat-delice.com/histoire_chocolat.html -> site d'où provient l'article précédent ainsi que ceux à venir...

    Histoire du chocolat - Le cacao, nourriture des dieux.


    Les mayas l’ont tout d’abord appelé "xocoatl". Ce mot ne ressemble pas vraiment au mot "chocolat" et pourtant il en serait l’origine.
    C’est sous le nom de "Theobroma cacao" que le célèbre naturaliste suédois Carl von linné fit connaître ce merveilleux arbre. Theobroma vient du grec "théos" qui signifie "dieu" et "broma" qui veut dire "breuvage".
    Les indiens prétendaient que les fruits d’un tel arbre ne pouvaient être destinés qu’à la nourriture des dieux. En effet, Hernando Cortez, en débarquant au Mexique, se rendit à la cour de Moctezuma où il se vit offrir une coupe de tchocoatl. Il trouva ce breuvage fort désagréable mais les Aztèques se récrièrent en lui affirmant que c’était "le nectar des dieux" et que Quetzacoalt, jardinier du paradis, leur avait légué ce trésor car ils étaient les fils du Soleil.
    Les guerriers et les nobles avaient l’habitude de conserver ce précieux cacao dans des boîtes en or et ils ne s’en séparaient jamais.
    Avant qu’Hernando Cortez ne pose le pied sur le sol mexicain le chocolat était réservé le plus souvent aux hommes faisant partie d'une certaine élite. Les femmes et les enfants se voyaient déconseiller d’en consommer en raison de son caractère enivrant.

    A propos du blog et de l'auteur...



    Bienvenue chers internautes,


    Dans le cadre d'un travail universitaire, j'ai choisi de créer un blog sur le chocolat.

    Les informations que vous trouverez ci-jointes viennent de sources sûres. Pour chaque articles, je mettrais un lien.


    Bonne lecture !

    A bientôt.